- EAN13
- 9782130692997
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 31/12/1977
- Collection
- Le Monde anglophone
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Roman et société en Angleterre au XVIIIe siècle
Jean Ducrocq, Suzy Halimi, Maurice Lévy
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Le Monde anglophone
Autre version disponible
Ce livre s'adresse à tous ceux, spécialistes, autant qu'amateurs avertis, qui
ont, un jour ou l'autre, lu les grandes œuvres romanesques du dix-huitième
siècle anglais : « Robinson Crusoé », « Les voyages de Gulliver », « Clarissa
» ou « Tom Jones », et se sont interrogés sur leur portée réelle. D'abord
descriptive, cette étude vise à présenter, à la lumière de la critique la plus
récente, un genre littéraire qui est né outre-Manche. Un genre dès ses
origines largement tributaire des mutations de l'histoire et qui, dès lors, ne
peut se comprendre que dans le contexte d'une société en pleine évolution.
Cette approche, qui privilégie le sociologique, n'exclut pas pour autant
d'autres lectures possibles : l'Œdipe a toujours son mot à dire, et il eût été
imprudent d'oublier la nature formelle des textes. Produit d'une évolution
mécanique des formes, en même temps que réceptacle des fantasmes d'une
société, le roman anglais s'élabore au point de rencontre imprécis du mythe et
de l'Histoire : telle est la thèse que les auteurs ont tenté de défendre.
ont, un jour ou l'autre, lu les grandes œuvres romanesques du dix-huitième
siècle anglais : « Robinson Crusoé », « Les voyages de Gulliver », « Clarissa
» ou « Tom Jones », et se sont interrogés sur leur portée réelle. D'abord
descriptive, cette étude vise à présenter, à la lumière de la critique la plus
récente, un genre littéraire qui est né outre-Manche. Un genre dès ses
origines largement tributaire des mutations de l'histoire et qui, dès lors, ne
peut se comprendre que dans le contexte d'une société en pleine évolution.
Cette approche, qui privilégie le sociologique, n'exclut pas pour autant
d'autres lectures possibles : l'Œdipe a toujours son mot à dire, et il eût été
imprudent d'oublier la nature formelle des textes. Produit d'une évolution
mécanique des formes, en même temps que réceptacle des fantasmes d'une
société, le roman anglais s'élabore au point de rencontre imprécis du mythe et
de l'Histoire : telle est la thèse que les auteurs ont tenté de défendre.
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