Balzac, suite et fin
EAN13
9791036204562
Éditeur
ENS Éditions
Date de publication
Collection
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Langue
français
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Balzac, suite et fin

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Ce livre raconte la crise d’identité d’un balzacien vieillissant. Il y est
question entre autres de l’avenir des études balzaciennes et d’un type de
lecture que l’auteur appelle apotropique (de apos, « loin de » et trope, «
tour »). Entendons par là que le lecteur, surtout s’il est lecteur
professionnel, doit faire attention à ne pas devenir l’esclave de son objet.
La lecture est un acte de liberté. S’il cesse d’être libre, le lecteur
étouffe. Balzac est mort d’avoir écrit La Comédie humaine ; son œuvre l’a
tellement obsédé qu’elle a aussi fini par le tuer. Essayons de ne pas devenir
comme lui. L’apotropie peut nous protéger contre ce risque de
surinvestissement et d’enfermement monomane. Bonheur du critique
institutionnel après avoir jeté son froc aux orties : le monde est
soudainement devenu plus ouvert ; il reste des choses à dire sur Balzac,
précisément parce qu’on a eu envie d’en finir avec Balzac. L’apotropie est une
stratégie délibérément paradoxale.
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