- EAN13
- 9782377920846
- ISBN
- 978-2-37792-084-6
- Éditeur
- Fata Morgana
- Date de publication
- 04/06/2021
- Nombre de pages
- 267
- Dimensions
- 22,5 x 14,6 x 2,9 cm
- Poids
- 512 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans la suite immédiate de Reportage, paraissent dans la NRF, entre 1982 et 1987, ces cinquante-trois Amorces, pour la première fois réunies en volume. De ces chroniques (qui n’en sont pas) voici ce que dit Lionel Bourg :
“La vie est là, pourtant. Neuve. Palpitante. Des corps sont beaux à pleurer. Le désir se soustrait à son assouvissement. Une lèvre frémit. Une larme coule et, si la mort rôde, son secret de Polichinelle n’intrigue ni les vieillards ni les enfants. Mieux vaut se jeter à l’eau. Nager. Marcher par les rues la nuit. Se raconter des histoires. Sauter à cloche-pied jusqu’au ciel ou à l’enfer de sa marelle. C’est que rien ne s’apaise, rien de soi ne subsiste qu’à l’intérieur de ses propres ruines, que la lecture d’un tel ouvrage, enfin, se change petit à petit en enchantement : on marque le pas, rêveur, pensif, s’arrête ou s’accorde une pause à la clôture de chaque paragraphe, chaque note, chaque poème, chaque citation même, toujours prompte à prendre à revers le lecteur, tout ce que l’exigeant compagnon de Léon-Paul Fargue évoque propageant sa longueur d’onde au gré des eaux d’une littérature libre d’aller à sa guise.”
“La vie est là, pourtant. Neuve. Palpitante. Des corps sont beaux à pleurer. Le désir se soustrait à son assouvissement. Une lèvre frémit. Une larme coule et, si la mort rôde, son secret de Polichinelle n’intrigue ni les vieillards ni les enfants. Mieux vaut se jeter à l’eau. Nager. Marcher par les rues la nuit. Se raconter des histoires. Sauter à cloche-pied jusqu’au ciel ou à l’enfer de sa marelle. C’est que rien ne s’apaise, rien de soi ne subsiste qu’à l’intérieur de ses propres ruines, que la lecture d’un tel ouvrage, enfin, se change petit à petit en enchantement : on marque le pas, rêveur, pensif, s’arrête ou s’accorde une pause à la clôture de chaque paragraphe, chaque note, chaque poème, chaque citation même, toujours prompte à prendre à revers le lecteur, tout ce que l’exigeant compagnon de Léon-Paul Fargue évoque propageant sa longueur d’onde au gré des eaux d’une littérature libre d’aller à sa guise.”
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