Le Train des enfants, Roman

Viola Ardone

Albin Michel

  • Conseillé par
    5 mars 2021

    famille, Italie

    J’ai aimé Amerigo, que l’on suit avant son départ : la petite pièce où il loge avec sa mère dans le même lit ; son copain Tommasino avec qui il fait les 400 coups ; le trafic de l’amant de sa mère Forte-Tête ; son grand frère décédé à l’âge de 4 ans.

    J’ai aimé découvrir avec ses yeux d’enfant cet épique voyage. Amerigo ne comprend pas grand chose sur ce trajet : lui et les autres enfants vont-ils rester longtemps dans le Nord ? Ne les envoie-t-on pas en Russie se faire couper les mains et cuire dans un four ?

    J’ai aimé la découverte de la neige par ces enfants du sud : est-ce de la ricotta qui tombe du ciel ?

    J’ai eu de la peine pour la maman d’Amerigo qui ne sait pas exprimer son amour pour son fils, uniquement concentrée sur le prochain repas à préparer.

    L’auteure a réussi à me faire vivre le déchirement du petit garçon entre ses deux mamans.

    Une citation :

    Personne ne naît avec la science en infusion, déclare souvent Amerigo.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des points attribuées à chaque paire de chaussures que croise Amerigo selon son état. Dans le Nord, le jeu perd de son attrait car tout le monde a de bonnes chaussures.

    https://alexmotamots.fr/le-train-des-enfants-viola-ardone/