De la main d'une femme, Charlotte Corday, une femme en quête de liberté
EAN13
9782246835042
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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De la main d'une femme

Charlotte Corday, une femme en quête de liberté

Grasset

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Il y a 230 ans, le 13 juillet 1793, Marie Anne Charlotte de Corday d’Armont,
24 ans, assassinait l’ami du peuple Jean-Paul Marat. Quatre jours plus tard,
elle était guillotinée.
Figure aujourd’hui figée des manuels scolaires, «  ange de l’assassinat  »
pour Lamartine, qui était vraiment Charlotte Corday  ? Jeune femme fragile
instrumentalisée par les forces de la réaction  ou héroïne en quête de liberté
? Criminelle aveugle ou redresseuse des torts de la Révolution  ? Martyre,
bourreau, féministe avant la lettre  ?
Lointaine cousine fascinée par cette parente, Astrid de Laage s’est plongée
dans l’histoire. Elle interroge son propre rapport à la noblesse, au lignage,
aux contraintes sociales si oppressantes pour une jeune femme du XVIIIe
siècle. Et elle retrace le chemin qui aura mené Charlotte de Caen jusqu’à
Paris, ce fatal soir de juillet. Imprégnée de littérature antique et d’idéal
romantique, républicaine proche des Girondins, révulsée par la tyrannie
sanguinaire qu’illustre Marat, Charlotte passe à l’action. Elle assumera
totalement son geste, affrontera sur l’échafaud la haine populaire, persuadée
de sauver son pays.
Astrid de Laage donne une présence sensible à Charlotte mais aussi à Marat et
aux femmes qui l’entourent. Elle raconte une journée comme les autres du Paris
révolutionnaire, la frénésie urbaine, la tension brûlante qui anime Charlotte
au fil de son périple, les souffrances d’un Marat éreinté par la maladie, les
craintes de ses proches, les violentes critiques dont il est l’objet. Elle
rend aussi à la jeune femme le mystère qui est le sien. Car de ce choix
ultime, suicide pour la cause, volonté sans faille, nul ne peut mesurer la
profondeur et l’enjeu personnel. Pour sa cousine contemporaine, mesurant les
forteresses qui enfermaient les femmes de l’époque, Charlotte n’a pas le
choix. Seule possibilité pour sortir de sa condition  : la violence. Se perdre
pour exister. Ou faute de ne pouvoir exister autrement.
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