- EAN13
- 9782874491931
- Éditeur
- Les Impressions nouvelles
- Date de publication
- 03/10/2013
- Collection
- Réflexions faites
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le tombeau d’une amitié
André Gide et Pierre Louÿs
Luc DELLISSE
Les Impressions nouvelles
Réflexions faites
Autre version disponible
L’histoire de cette amitié ne dure que sept ans (1888-1895). Mais ces années
déterminantes auront des effets durables pour les deux protagonistes. Après
leur rupture, ils ne cesseront de se souvenir des turbulences de leurs
rapports durant la période de leur formation littéraire. Gide surtout est
conscient que, sans sa rencontre avec Pierre Louÿs, sa carrière, sa vie même,
auraient été très différentes.Beaucoup de choses pourtant les séparaient.
Pierre est enthousiaste, organisé, batailleur, érudit, précoce, brillant,
extraverti, dépensier, collectionneur de rencontres féminines et il a un culte
décidé pour l’Antiquité. André est lent, prudent, sensible, réservé, nuancé,
un peu avare, chaste jusqu’au moment où il découvre son homosexualité, et
soucieux, dès ses premiers livres, d’imposer sa figure. Il est calviniste
jusqu’au bout des ongles.Ce livre est le récit de l’évolution des rapports
entre les deux jeunes écrivains, depuis la fin de leur adolescence. Leurs
voyages, leurs projets, les revues auxquelles ils collaborent, les personnages
qu’ils fréquentent, tels Mallarmé, Oscar Wilde et Paul Valéry, rythment ces
années décisives. Leur rupture a lieu en mars 1895. Ils passent de l’amitié
fusionnelle à l’incompréhension la plus totale. La suite de leurs relations,
une forme certaine de mépris et de détestation, révèlent la profondeur de leur
brouille, et surtout, son « mystère », qu’on s’efforce ici d’expliquer.
*[ xix e]: 19e siècle
déterminantes auront des effets durables pour les deux protagonistes. Après
leur rupture, ils ne cesseront de se souvenir des turbulences de leurs
rapports durant la période de leur formation littéraire. Gide surtout est
conscient que, sans sa rencontre avec Pierre Louÿs, sa carrière, sa vie même,
auraient été très différentes.Beaucoup de choses pourtant les séparaient.
Pierre est enthousiaste, organisé, batailleur, érudit, précoce, brillant,
extraverti, dépensier, collectionneur de rencontres féminines et il a un culte
décidé pour l’Antiquité. André est lent, prudent, sensible, réservé, nuancé,
un peu avare, chaste jusqu’au moment où il découvre son homosexualité, et
soucieux, dès ses premiers livres, d’imposer sa figure. Il est calviniste
jusqu’au bout des ongles.Ce livre est le récit de l’évolution des rapports
entre les deux jeunes écrivains, depuis la fin de leur adolescence. Leurs
voyages, leurs projets, les revues auxquelles ils collaborent, les personnages
qu’ils fréquentent, tels Mallarmé, Oscar Wilde et Paul Valéry, rythment ces
années décisives. Leur rupture a lieu en mars 1895. Ils passent de l’amitié
fusionnelle à l’incompréhension la plus totale. La suite de leurs relations,
une forme certaine de mépris et de détestation, révèlent la profondeur de leur
brouille, et surtout, son « mystère », qu’on s’efforce ici d’expliquer.
*[ xix e]: 19e siècle
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