La Banque centrale européenne, Regards croisés, droit et économie
EAN13
9782802753377
ISBN
978-2-8027-5337-7
Éditeur
Bruylant Edition
Date de publication
Collection
LSB. DR.UE.COLL
Nombre de pages
126
Dimensions
24,1 x 16,1 x 0,9 cm
Poids
230 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
332
Fiches UNIMARC
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La Banque centrale européenne

Regards croisés, droit et économie

Préface de ,

Bruylant Edition

Lsb. Dr.Ue.Coll

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L’accroissement des missions confiées à la Banque centrale européenne suscite de nombreuses interrogations. Le présent ouvrage a pour ambition d’y apporter des réponses, articulées sur trois axes.

Le premier axe de recherche porte sur une analyse de la légitimité de l’action de la Banque centrale européenne. D’un point de vue juridique, mais également sous l’angle de la démocratie et des sciences politiques, le développement de ses prérogatives est discutable, tant cette évolution paraît très éloignée des prévisions du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et, avant lui, le traité instituant la Communauté européenne. Rien dans les textes ne laissait envisager la transformation actuelle du rôle de la Banque centrale européenne.

Le deuxième axe de cette analyse porte sur l’efficacité de l’action de la Banque centrale européenne. Là encore, le constat est tout aussi nuancé que le précédent, tant l’action de la Banque centrale européenne est parfois en décalage par rapport aux besoins de l’économie réelle. L’influence relative du discours des banquiers centraux sur les marchés et l’analyse de l’efficacité de la politique monétaire montrent d’ailleurs qu’en dépit de ses nombreux pouvoirs la Banque centrale européenne n’atteint pas toujours ses objectifs.

Le troisième axe de recherche concerne les relations entre la Banque centrale européenne et les autorités de surveillance de la sphère financière. En ce domaine, la mainmise de la Banque centrale européenne apparaît totale. En effet, celle-ci participe au Comité européen du risque systémique, au Conseil de résolution unique ou encore au Conseil de la stabilité financière dans le cadre du G20. Cette omnipotence conduit à se demander si les pouvoirs attribués aux autres autorités, et notamment à l’Autorité bancaire européenne, ne se réduisent pas à une « peau de chagrin ».

Cet ouvrage s’adresse aux juristes et aux économistes qui s’intéressent aux questions bancaires et financières ainsi qu’aux banques centrales.
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