Marchands de couleurs, Une série d’ektachromes de Gérard Ifert
EAN13
9782490077236
ISBN
978-2-490-07723-6
Éditeur
B42
Date de publication
Nombre de pages
104
Dimensions
21,7 x 22 x 0,1 cm
Poids
1 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Marchands de couleurs

Une série d’ektachromes de Gérard Ifert

B42

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Dans le Paris du début des années 1950, un tout jeune designer venu de Bâle, Gérard Ifert, trouve un air de famille aux façades bariolées que les marchands de couleur arborent alors. Les compositions chromatiques qui ornent leurs devantures lui font penser à l’art concret suisse, ce courant de peinture géométrique qui se développe autour de Max Bill.

Ifert entreprend donc de photographier ces devantures étonnantes, en utilisant le tout nouveau support de la diapositive. Documentation exceptionnelle sur un art de rue aujourd’hui disparu, la série d’ektachromes qui en résulte est l’occasion de revenir sur un pan de la carrière d’un designer dont on découvre depuis peu le travail. Après l’exposition « Photographismes » du Centre Pompidou qui a révélé un aspect expérimental de la production d’Ifert, le présent livre dévoile une autre facette, celle d’un arpenteur de la ville, attentif aux manifestations d’une culture urbaine vernaculaire.

Dans une perspective contemporaine, le témoignage exceptionnel de ces ektachromes permet aussi de réfléchir à cette pratique qui faisait de la rue un espace de création anonyme. Sur les pas d’Ifert, c’est ce que propose le texte de Catherine de Smet, où se croisent entre autres Valentine et Ripolin, Picasso et Duchamp, Karl Gerstner et Richard-Paul Lohse, Sophie Taeuber et Victor Vasarely, Verena Loewensberg et Bernard Frize, tous impliqués dans ce que nous dit l’éclat bigarré de ces magasins parisiens.

GÉRARD IFERT - BIOGRAPHIE
Formé au graphisme publicitaire à l’Allgemeine Gewerbeschule de Bâle (aujourd’hui Schule für Gestaltung), où il sera l’élève d’Armin Hoffman, le graphiste bâlois Gérard Ifert (1928), débute sa carrière à Paris en 1949 avec la conception d’expositions itinérantes pour le plan Marshall (European Recovery Program) sous la direction de l’architecte Peter G. Harnden. Devenu entre autres dessinateur de mobilier et concepteur d’expositions, il a côtoyé quelques-uns des plus grands noms du design et de l’architecture au cours d’une carrière aussi discrète qu’exceptionnelle. Après avoir travaillé notamment pour le Centre culturel américain à Paris et les laboratoires Geigy à Bâle, il fonde en 1960 son propre studio parisien, auquel contribuera notamment Rudi Meyer. L’aménagement d’espace, le dessin de mobilier et la scénographie d’exposition constitueront les principaux axes de son activité.
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