- EAN13
- 9782262099350
- ISBN
- 978-2-262-09935-0
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 09/01/2025
- Nombre de pages
- 416
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Une nouvelle édition revue, actualisée et largement augmentée d'un formidable succès de librairie paru en 2000, et plus que jamais d'actualité.
La France, comme tous les pays occidentaux, est une nation intellectuellement et politiquement partagée, mais qui se targue avec fierté d'être une société de liberté. Or, dans le domaine des idées, ce principe reste à démontrer. Car tout se passe comme si un petit milieu, essentiellement parisien et situé au carrefour de la vie intellectuelle et politique et du monde médiatique, s'était donné le pouvoir de dire le bien et le mal, de distribuer des bons et des mauvais points et de décider des sujets qui sont autorisés dans le débat public ou au contraire interdits. Ce même milieu s'est ainsi attribué une sorte de pouvoir de police. De police de la pensée, de police du vocabulaire, de police du comportement, notamment du comportement politique. Ceux qui contreviennent à l'idéologie dominante risquent par conséquent l'injure, l'anathème, le mensonge, l'exclusion sociale, parfois un procès ou, plus grave encore, la menace physique et la pression psychologique.
Le phénomène ne date pas d'aujourd'hui. Dans les années 1950, les élites culturelles exaltaient Staline et le paradis soviétique ; dans les années 1960 et 1970, les prodiges de Fidel Castro, de Mao ou de Pol Pot – jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que ces dictateurs avaient mis en place un système criminel et totalitaire ; en 1981, elles croyaient quitter la nuit pour la lumière ; dans les années 1990, ces mêmes élites affirmaient que le temps des nations, des familles et des religions était achevé.
Depuis les années 2000, le terrorisme intellectuel n'a pas faibli et s'est même aggravé. Témoin, ce tableau de notre vie des idées et de notre vie politique particulièrement édifiant : projet européen dénaturé et détourné quand il devient une machine oublieuse de la personnalité de chaque peuple ; culture de l'excuse qui désarme l'autorité face à l'explosion de la délinquance ; encouragement au communautarisme et développement de l'islamisme ; perte de contrôle de l'immigration ; bouleversements anthropologiques interprétés comme des progrès de la modernité ; censure médiatique et parfois judiciaire à l'égard des opposants à l'idéologie dominante ; wokisme et racialisme d'extrême gauche ; attribution extensive de l'étiquette d'" extrême droite ", qualificatif infamant, à toute personne ou toute pensée dissidente, etc.
Jean Sévillia raconte trois quarts de siècle de terrorisme intellectuel : une synthèse indispensable pour ceux qui aiment vraiment la liberté de penser.
La France, comme tous les pays occidentaux, est une nation intellectuellement et politiquement partagée, mais qui se targue avec fierté d'être une société de liberté. Or, dans le domaine des idées, ce principe reste à démontrer. Car tout se passe comme si un petit milieu, essentiellement parisien et situé au carrefour de la vie intellectuelle et politique et du monde médiatique, s'était donné le pouvoir de dire le bien et le mal, de distribuer des bons et des mauvais points et de décider des sujets qui sont autorisés dans le débat public ou au contraire interdits. Ce même milieu s'est ainsi attribué une sorte de pouvoir de police. De police de la pensée, de police du vocabulaire, de police du comportement, notamment du comportement politique. Ceux qui contreviennent à l'idéologie dominante risquent par conséquent l'injure, l'anathème, le mensonge, l'exclusion sociale, parfois un procès ou, plus grave encore, la menace physique et la pression psychologique.
Le phénomène ne date pas d'aujourd'hui. Dans les années 1950, les élites culturelles exaltaient Staline et le paradis soviétique ; dans les années 1960 et 1970, les prodiges de Fidel Castro, de Mao ou de Pol Pot – jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que ces dictateurs avaient mis en place un système criminel et totalitaire ; en 1981, elles croyaient quitter la nuit pour la lumière ; dans les années 1990, ces mêmes élites affirmaient que le temps des nations, des familles et des religions était achevé.
Depuis les années 2000, le terrorisme intellectuel n'a pas faibli et s'est même aggravé. Témoin, ce tableau de notre vie des idées et de notre vie politique particulièrement édifiant : projet européen dénaturé et détourné quand il devient une machine oublieuse de la personnalité de chaque peuple ; culture de l'excuse qui désarme l'autorité face à l'explosion de la délinquance ; encouragement au communautarisme et développement de l'islamisme ; perte de contrôle de l'immigration ; bouleversements anthropologiques interprétés comme des progrès de la modernité ; censure médiatique et parfois judiciaire à l'égard des opposants à l'idéologie dominante ; wokisme et racialisme d'extrême gauche ; attribution extensive de l'étiquette d'" extrême droite ", qualificatif infamant, à toute personne ou toute pensée dissidente, etc.
Jean Sévillia raconte trois quarts de siècle de terrorisme intellectuel : une synthèse indispensable pour ceux qui aiment vraiment la liberté de penser.
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