La mystique bien tempérée - Ecriture féminine de l'expérience spirituelle XIXè-XXè siècle, écriture féminine de l'expérience spirituelle, XIXe-XXe siècle
EAN13
9782204080149
ISBN
978-2-204-08014-9
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
SCHUM ET RELIGI
Nombre de pages
381
Dimensions
21,5 x 13,5 x 2,5 cm
Poids
901 g
Langue
français
Code dewey
248.22
Fiches UNIMARC
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La mystique bien tempérée - Ecriture féminine de l'expérience spirituelle XIXè-XXè siècle

écriture féminine de l'expérience spirituelle, XIXe-XXe siècle

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Cerf

Schum Et Religi

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L'histoire du catholicisme contemporain peut-elle se faire sans écouter cette " autre voix " ? Bien des études récentes se sont portées sur les pratiques religieuses, sur les prédications, l'enseignement du dogme et des questions morales : tout ce que l'autorité magistérielle invite à croire et à faire. En fait, il s'agit de discours cléricaux, masculins presque exclusivement. L'" autre voix ", cependant, presque toute féminine, c'est une écriture non professionnelle, le récit d'une vie spirituelle, par des femmes qui confient, en des milliers de pages oubliées, souvent encore inédites, leur expérience de Dieu. Dominique-Marie Dauzet s'est attaché à lire quelques-unes d'entre elles dans leur genre littéraire familier et intime – journaux, carnets, correspondance : des laïques (Élisabeth Leseur, Jeanne Schmitz-Rouly, Camille C. et Mary Kahil) et des religieuses (les carmélites Marie-Aimée de Jésus Quoniam et Élisabeth de la Trinité, la norbertine Marie Odiot de la Paillonne et la bénédictine, abbesse de Solesmes, Cécile Bruyère). L'enjeu est de décrypter cette démarche féminine doublement paradoxale : la prise de parole d'un sexe sans parole dans l'institution, d'une part, et la difficile relation littéraire d'une relation divine, d'autre part. Le livre scrute le statut ambivalent de ces écritures tendues par le désir de raconter l'ineffable, écritures parfois interdites, parfois permises, voire commandées, par le vis-à-vis masculin. À lire patiemment ces femmes d'entre 1850 et 1950, un monde surgit, qui est aussi, et certainement en profondeur, le catholicisme contemporain. -- Can the history of contemporary Catholicism be told without listening to that "other voice'? Many recent studies have focussed on religious practices, on preaching, the teaching of dogma and moral issues: all those things magisterial authority invites us to believe and to do. In reality, it deals with clerical ideas that are almost exclusively masculine. Yet the "other voice', almost entirely feminine, is a non-professional narrative, the story of a spiritual life, told by women who confide their experience of God: thousands of forgotten pages, many never published. Dominique-Marie Dauzet decided to read some of them, in their familiar and intimate genres – journals, notebooks, correspondence: secular like those of Élisabeth Leseur, Jeanne Schmitz-Rouly, Camille C. and Mary Kahil; or religious, like the Carmelite sisters Marie-Aimée de Jésus Quoniam and Élisabeth de la Trinité, the Norbertine Marie Odiot de la Paillonne and the Benedictine Abbess of Solesmes, Cécile Bruyère. The aim is to study the feminine approach, which is paradoxical for two reasons: firstly, we are hearing the voices of members of an institution who were never invited to express their ideas; secondly, because of their difficulty in rendering a divine relation. The author examines the ambivalent status of these texts, sustained by the desire to tell the ineffable, sometimes forbidden, sometimes permitted - even commissioned - by their masculine counterparts. When we read the writings of these women, made between 1850 and 1950, a whole world appears which is, at its deepest level, that of contemporary Catholicism.
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