Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
15 août 2012

Policier

Que je me suis ennuyée à la lecture de ce roman ; que j'avais hâte qu'il se termine...

D'abord, les personnages sont mals campés, flous, avec des répartis improbables. Et puis les dialogues ne font pas avancés l'histoire.

Histoire qui s'étire en longueur tant le personnage principal met du temps à se décider. C'est vrai quoi, c'est lui le héros, il a qu'à assumer et que le roman commence enfin...


La partie "historique" est elle aussi bâclée : quelles conclusions les nazis ont tiré de toutes leurs expériences ? Rien n'est justifié, et j'ai eu l'impression que cela ne menait à rien. Comme dirait ma grand-mère : "Ca se termine en queue de poisson tout ça".

Le coupable est improbable, ses motivations 50 ans après les faits forts étranges, les liens entre les victimes forts minces.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché.

L'image que je retiendrai :

Celle du luxe dans lequel vit Michael. Je conçois qu'il n'ai pas voulu en sortir pour une quête improbable.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/26/24550176.html

Le Livre de poche

Conseillé par
15 août 2012

famille; Italie

Voici le premier roman de Milena Agus qu'elle a écrit et que j'ai aimé. Pourquoi n'ai-je pas commencé par celui-ci ?

Car malgré la famille bizarre, les relations sado-maso de la narratrice, le suicide de la mère, les amours impossibles de la tante.... j'ai aimé l'écriture de l'auteure.

Parfois, pourtant, le mélange des styles m'a interloqué : que de gros mots au milieu d'une plume plutôt poétique. Mais bon, tel le requin, j'étais ferrée et je suis allée au bout de cette histoire triste mais pleine d'espoir au final.

Je lirai dorénavant d'un autre oeil les romans de cette auteure.

L'image que je retiendrai :

Celle des plantes que la mère fait pousser sur le toit de l'immeuble au milieu des rebuts des autres locataires.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/24/24259779.html

Anne-Marie Métailié

11,50
Conseillé par
15 août 2012

Amitié, maladie

Voici une belle histoire d'amitié entre deux hommes que tout sépare : la culture, la langue ; mais que la maladie rapproche. La maladie de leurs fils, deux garçons au cerveau qui ne se développera jamais.

Au fil des rencontres du samedi, ils apprennent à se connaître et Walid entraîne le discret Diego dans un hammam puis en boîte de nuit pour une fête. Diego se sent bien au milieu de personnes d'une autre culture.

Puis Walid et son fils disparaissent. Mais Diego restera fidèle à leur amitié.

Un livre plein d'espoirs sur les capacités des hommes à se découvrir et s'ouvrir à l'autre.

L'image que je retiendrai :

Celle de la danseuse du ventre que Diego suit et avec laquelle il danse.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/22/24532641.html

Fleuve Editions

Conseillé par
15 août 2012

Psychologie, thriller

Voici enfin le crime parfait ! Quel psychopathe ce type, chapeau ! Il se glisse dans la vie de ses victimes mais ne fait pas de dégats. Il leur fait juste perdre la boule jusqu'à leur suicide. Imparable...

Merci, Madame Giebele de m'avoir permis de découvrir un meurtrier retords, des crimes psychologiques et fort bien pensés, un criminel insaisissable.

Bon, il faut dire que sa victime, Cloé, est à claquer. Hautaine, fière, écrasant tout le monde, elle méritait bien une petite correction. Parce qu'en plus, elle s'accroche la demoiselle.

Sans oublier le flic désabusé, vraiment désabusé, qui vient de perdre sa femme et a précipité son collègue dans le coma. Excepté que lui souhaite mourir.

Le coupable se cache derrière plusieurs possibilités, l'auteure sachant laisser planer le doute jusqu'au bout.

Moins noir que "Meurtres pour rédemption" qui avait été un coup de coeur, mais plus psychologique, jouant sur les ressorts de la peur, j'ai passé un bon moment avec des personnages bien campés, une histoire qui ne se finit pas en happy end. Comme dans la vraie vie quoi, elle là aussi, ça fait peur...

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison de Cloé, où ses objets apparaissent et disparaissent, devenue sa prison.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/20/24532547.html

Prix du quai des orfèvres 2008

Fayard

9,00
Conseillé par
15 août 2012

policier

J'ai rencontré l'auteur il y a... quelques années (honte à moi) au Festival Sang d'Encre. Bien sûr, le bandeau rouge m'a attiré l'oeil et j'ai craqué pour ce polar primé.

L'enquête, vu du point de vue d'un journaliste, se tient, même si la fin et les liens avec le coupable sont un peu tirés par les cheveux (mais après tout, pourquoi pas).

Ce qui m'a gené, c'est le changement de point de vue narratif : le récit commence avec un narrateur omniscient puis passe au "je" du journaliste, puis revient à un point de vue général, et fait ainsi la navette. Ce qui fait que j'ai eu du mal à vraiment entrer dans l'histoire.

Et puis l'histoire d'amour est un peu téléphonée aussi, dommage.

Au final, un polar intéressant qui se lit bien, j'ai passé un bon moment, mais pas sûr qu'il m'en reste grand chose dans quelques temps.

L'image que je retiendrai :

Celle des catacombes parisiennes en début de roman, bien vite oubliées par la suite.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/18/24261707.html