Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Anne-Marie Métailié

18,00
Conseillé par
27 mars 2017

amour

Encore une fois, Rosa Montero nous parle d’amour.

Son personnage principal, Soledad, est, dans ce roman, une sexagénaire fraîchement séparée de son compagnon, par ailleurs mari adultère. Pour tenter de se venger, elle fait appel à un escort.

S’installe entre eux une relation charnelle non tarifée.

Au même moment, Soledad se voit confier une exposition sur les écrivains maudits. L’occasion pour le lecteur de découvrir une palette d’auteurs damnés (dont Anne Perry, ce que je ne savais pas).

Nous découvrons également l’enfance si particulière de Soledad en compagnie de sa jumelle Dolores : la maman avait le sens de l’humour. Mais Dolores, souffrant d’une maladie mentale, est enfermée.

Un roman riche et puissant sur l’amour sororal, l’amour passion qui se termine, l’amour-amitié.

L’image que je retiendrai :

Celle de Soledad enfermée dans sa douche et croyant sa dernière heure arrivée.

http://alexmotamots.fr/la-chair-rosa-montero/

Conseillé par
24 mars 2017

policier, Japon

L’action se déroule sur deux décennies depuis le meurtre initiale jusqu’au dénouement de l’histoire.

Nous suivons ainsi les personnages principaux, même si certains jouent à cache-cache. Un, en particulier, qui trempe dans des affaires louches de copies de jeux vidéos (le premier Mario Bross) puis de piratage informatique.

L’enquêteur Sasagaki ne lâche pas l’affaire, même en retraite. Grâce à lui, nous découvrirons le fin mot de l’histoire.

Et puis il y a la mystérieuse et envoûtante Yukiho, d’abord petite fille puis femme d’affaire accomplie. Toutefois, autour d’elle, il arrive de drôles de choses à ses rivales.

Pas de sang, pas de violence, mais une bien sombre histoire de moeurs.

Monsieur Higashino, merci beaucoup pour vos histoires. Depuis Un café maison, je ne me lasse pas de vos polars.

L’image que je retiendrai :

Celle du Tunnel du temps par lequel les enfants sont passés pour découvrir le premier mort sur leur air de jeux.

Alex Mot à Mots

19,00
Conseillé par
24 mars 2017

folie, vie moderne

Pas de mystère, on sait dès les premières lignes que la nounou a tué les enfants. Reste à découvrir, au long des 180 pages comment et pourquoi le drame se met en place.

Un coup moderne parisien : monsieur n’a pas d’horaire et madame, qui recommence à travailler, privilégie sa carrière.

Et puis la nounou est efficace : elle récure tout du sol au plafond, mitonne des petits plats, et les enfants l’adorent.

Mais petit à petit, la nounou installe son emprise sur l’appartement. Le couple s’en rend compte, mais leur tranquillité d’esprit et leur confort de vie ont raison de leur méfiance.

Et puis, au fil des chapitres, on découvre le passé de la nounou, à peine brossé, mais très révélateur.

Le style est sec et sans fioritures, et la psychologie à peine esquissée. Je ne peux donc pas dire que ce Prix Goncourt me restera en mémoire pour sa langue et son histoire.

Néanmoins, j’ai passé un bon moment de lecture.

L’image que je retiendrai :

Celle des chaussures de la nounou, qu’elle astique consciencieusement.

Alex Mot à Mots

Conseillé par
24 mars 2017

aventure, vie moderne

Thébaïde ? Vous avez dit thébaïde ?

Cette baleine ne serait-elle pas plutôt endémique ?

Trêve de perlocutions, car ce roman n’est pas verbeux.

Encore une fois, j’ai aimé les histoires racontées dans ce roman : l’aventure du baleinier et de ses hommes ; la start-up de Richeville (est-ce son prénom ?) ; son histoire d’amour avec la libraire et son Front de Libération des Crabes.

J’ai aimé les baleines high-tech à la façon des Nabaztag (le nôtre trône toujours sur le frigo, inactif).

Des clins d’oeil à ses précédents romans, que j’ai attendu, cherché et trouvé.

Bref, une belle après-midi de lecture.

Ecrivez-nous encore des histoires, Monsieur Raufast, j’adore voyager avec vous.

L’image que je retiendrai :

Celle de la baleine jouet high-tech que toute la Californie a dans sa piscine. Je ne regarderai plus un jouet de façon innocente, maintenant.

Alex Mot à Mots

Conseillé par
24 mars 2017

vie moderne

Encore une belle galerie de personnages dans ce nouveau roman de Marie-Sabine Roger.

J’ai aimé découvrir Prune l’originale qui invente des noms charmants aux objets de brocante qu’elle tente de vendre.

J’ai aimé le dessinateur de BD et accessoirement de bestiaire si peu sûr de lui.

Leurs deux chats si opposés : l’un est une carpette qui ronronne, l’autre ne cherche qu’à griffer.

J’ai aimé leur maison à retaper sans eau chaude.

J’ai aimé l’amitié avec Laurent, qui décède. Laurent qui a une passion pour les whiskies.

J’ai aimé l’Oncle et la Tante Foune qui n’en fait qu’à sa tête.

Et bien sûr, Marie-Sabine Roger nous parle d’amour.

Comme le narrateur, j’ai regretté que ce livre se finisse trop vite, je serai bien resté encore un peu.

L’image que je retiendrai :

Celle de la Tante Foune et du Cousin Matthias fouillant l’appartement de Laurent à la recherche d’un testament qu’ils ne respecteront pas.

Alex Mot à Mots