Mutinelle

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Droguée de lecture depuis mes 9 ans, lorsque j’ai commencé avec « le club des 5″ de la bibliothèque rose et surtout les « Alice détective » de la bibliothèque verte, je n’ai pas arrêté depuis. J’ai lu de tout, les Harlequins des années 80 de maman, les classiques, les policiers, les livres de Pierre Belmarre, les Danielle Steel, je suis ensuite tombée le nez dans les livres d’Urban Fantasy et de Fantasy.

Je me balade toujours un livre dans le sac, et si je ne vous dis pas bonjour dans le bus, c’est juste que je suis trop occupée à lire

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14 juillet 2012

Vive les fantômes !

Alors que je me penchais sur les futures sorties des livres qui pourraient m’intéresser, je suis tombée sur le résumée de Hantée qui m’a de suite attiré, une fois que j’en ai vu la couverture, j’ai été conquise et je n’avais qu’une hâte : lire ce livre !

Aurora, qui préfère qu’on l’appelle Rory, est originaire de Louisiane. Ces parents enseignent le droit et ont décidé d’aller enseigner le droit américain dans l’université anglaise de Bristol lors de la dernière année de lycée de Rory. Celle-ci a alors le droit de choisir l’établissement scolaire qui l’accueillera et la voilà qui s’envole vers un pays dont elle ne connait que la météo si différente de sa Louisiane natale. Sur place elle se lie d’amitié avec Jazza et après quelques semaines d’acclimatation, elle découvre qu’elle voit des personnes que les autres ne voient pas. Ajoutez à cela un meurtrier qui prend un malin plaisir à remettre en scène les meurtres du tristement célèbre Jack l’éventreur et vous comprendrez pourquoi Rory éprouve alors un léger sentiment de malaise…


La couverture est, comme je vous le disais plus haut, sublime ! Tout en camaïeu de marron avec une touche de couleur orange. Couleurs complément en adéquation avec l’automne comme on l’imagine à Londres. Puis, dès l’ouverture du livre, on est plongé dans l’atmosphère londonienne grâce à une carte de la ville où son représentés les principaux éléments liés à l’enquête sur les meurtres et ceux de la vie quotidienne de Rory. Les chapitres sont aussi présentés avec de jolies arabesques reprenant ceux de la couverture, le tout donnant une cohérence désuète au livre.
Je me suis d’entrée attachée au personnage de Rory, elle se présente en agrémentant ses descriptions d’anecdotes familiales la rendant très réelle et presque familière. Elle nous ouvre son monde sans pudeur nous permettant ainsi de pénétrer avec facilité dans son univers, comme si nous la connaissions depuis toujours. Elle est aussi pleine d’auto-dérision et porte sur elle-même un regard très lucide. Elle nous expose alors autant ses défauts que ces qualités, la rendant alors fragile et encore plus attachante. Je me suis identifiée à elle facilement, me disant qu’elle est le genre d’ado que j’aurais aimé être.
Grande fan de romans policiers, j’ai adoré me retrouver sur les traces de ce nouveau Jack l’éventreur qui reproduit les crimes du premier avec une similitude dérangeante, mais qui titille aussi notre curiosité et son côté malsain.
L’auteur à une façon bien a elle d’aborder les fantômes, sa « mythologie » m’a séduite et j’ai trouvé sa théorie très plausible et séduisante. De plus, celle-ci nous est introduite doucement et pas de but en blanc. On a le temps de découvrir les personnages, de s’y attacher, voire de s’identifier à eux avant d’être plongé dans ce monde parallèle accessible à une minorité.
L’intrigue est elle aussi bien menée, pas dans son suspense, le coupable étant assez rapidement découvert, mais pas l’enchainement des actions qui nous laisse peu de répit. Même s’il est vrai que l’intrigue est un peu longue à se mettre en place, de part la volonté de l’auteur de nous présenter le quotidien de son héroïne, celle-ci nous est distillée par d’habiles touches de rappels.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai succombé au charme de ce livre et, puisque c’est un premier tome, je me plongerais volontiers dans sa suite.

Robert Laffont

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14 juillet 2012

Qui donne à réfléchir.

Quand le hasard a voulu que je tombe sur le résumé de ce livre peu de temps avant sa sortie, je me suis dit qu’il était plus qu’intéressant. Ayant adoré « Enfants de la paranoïa » ce livre avait l’air dans la même veine et j’avais hâte de le lire.

Nous sommes en 2035, le monde a bien changé, les États-Unis ne sont plus la grande puissance qu’ils étaient et leur population n’est plus que l’ombre d’elle-même. La plupart des américain sont accro à une drogue, le flashback, qui leur permet de revivre indéfiniment les meilleurs moments de leur vie, les transformant en loques courant perpétuellement après leur passé. À Denvers, Nick est un ancien flic aujourd’hui détective privé, devenu accro à cette drogue lui aussi après le décès de sa femme dans un accident de voiture. Il a envoyé son fils chez son beau-père à Los Angeles, et s’enfonce doucement dans le néant. Jusqu’au jour où un milliardaire Japonais l’engage pour enquêter sur le meurtre de son fils survenu il y a 6 ans. Crime sur lequel il a déjà travaillé en tant que flic et qu’il n’avait pas réussi à résoudre. Nick y voit une façon de s’approvisionner en Flasback plus que de relancer sa carrière. Mais en acceptant de rouvrir cette enquête, il ne sait vraiment pas où il met les pieds…

D’entrée j’ai été happée par ce livre. Je suis une aficionado des policier et celui-là, avec ses airs futuristes m’a totalement séduite.
Nous faisons d’abord connaissance avec Nick, et son caractère, sa vie réduite en miette m’ont de suite rendu le personnage attachant. Il est bourré de défauts qui ne le rende que plus humain et sa douleur suite à la mort de sa femme m’a profondément touchée.
Le livre alterne avec trois narrateurs : Nick, son fils Val et Léonard, beau-père de Nick et grand-père de Val, le personnage principal restant Nick. La vision des deux autres personnages nous servant principalement à obtenir les informations de ce qu’il se passe à l’autre bout du pays.

Cela m’a fait un choc de découvrir le monde comme l’auteur, Dan Simmons, l’a imaginé dans un peu plus de 20 ans. Cet effondrement soudain des USA et de l’Europe, m’a vraiment fait réfléchir. Je ne suis pas d’accord avec les raisons de l’auteur pour expliquer ces effondrements, peut-être parce qu’il touche à des valeurs auxquelles je crois profondément, mais c’est malheureusement une éventualité à considérer (mais pas si vite hein ;-) ). C’est aussi peut-être parce que tout ce qui est présenté est cohérent, parce que l’auteur a réussi à donner à tout ça un « goût » de réalité que ce livre fait (un peu) peur et donne (beaucoup) à réfléchir. Au delà de l’enquête, palpitante je vous l’accorde, qui est le prétexte à l’écriture du roman, l’auteur nous pousse à nous interroger sur la portée à long terme des décisions que nous prenons aujourd’hui, que ce soit politiquement ou concernant l’environnement. Vous aurez donc compris que ce livre n’est pas seulement un policier c’est aussi un livre qui est une réflexion sur notre façon de vivre aujourd’hui et des conséquences qu’elle peut amener à moyen terme.
J’ai été particulièrement séduite par la fin « alternative » proposée par l’auteur, mais je ne vous en dirai pas plus, de peur de trop vous en dévoiler.

Je ne suis pas une habituée des livres futuristes ou de science-fiction mais celui-ci agrémentée de palpitantes aventures policières m’a particulièrement plu et m’a donnée envie de découvrir d’autres ouvrages de l’auteur.

17,90
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14 juillet 2012

Une enquête paranormale au sein d'une école privée.

Plus que séduite par la couverture et bien tentée par le résumé, c’est enthousiaste que je me suis plongée dans la lecture de ce livre.

Après un énième acte de révolte, Allie est arrêtée. Ses parents, las de tout ça, décide alors de la mettre en pensionnat. Cette nouvelle est loin de ravir Allie, mais elle n’a pas le choix, et c’est toujours avec un air de défit qu’elle intègre l’école. Après quelques jours acclimatation, elle se fait de nouveaux amis et finalement aime ce style d’étude plutôt strict, elle se sent même plutôt mieux dans sa peau. Mais l’école abrite aussi une étrange « école nocturne » à laquelle ne font parti que certains élèves triés sur le volet. Cela ne l’intrigue pas plus que ça, jusqu’à ce que d’étranges événements remettent tout en questions…

Je ressors avec un avis mitigé sur le livre, il m’a un peu déçu, je l’ai trouvé pas assez approfondi peut-être…
Evie est un personnage très attachant, pure, malgré le fait qu’elle est persuadée d’être mauvaise, de porter le mal en elle. C’est un fait une jeune fille très humaine, tout en nuances et qui n’est ni plus ni moins qu’une adolescente de 16 ans, qui commence à forger son caractère d’adulte. Caractère qui promet d’être très marqué derrière une douceur somme toute superficielle. Elle fait face aux événements qui chamboulent sa vie avec un courage qu’elle ne soupçonnait pas et se découvre plus forte, plus « grande »… Malgré l’écroulement du seul monde qu’elle aie jamais connu, elle réagi avec force et sagesse.
J’ai trouvé les personnages qui l’entourent assez fades et limite stéréotypés. Entre la mère autoritaire, le père laxiste, le petit ami sanguin, le fiancé officiel distant et le sauveur inquiétant, nous avons là une pléiade de protagonistes caricaturaux. Aucun d’eux n’a réussi à s’attirer mon intérêt ou ma sympathie, seule Evie a réussi un tirer un peu son épingle du jeu et de justesse.
L’intrigue m’a toutefois intéressée. Elle ne révolutionne pas le genre, mais je me suis laissée porter par les aventures d’Evie et jusqu’au bout j’ai voulu connaître comment elle allait s’en sortir (ou pas). Mais j’ai trouvé le tout assez plat, pas assez approfondi, je pense que l’histoire aurait gagné à être développée un peu plus et le rythme peut-être un peu ralenti. Je n’ai d’ailleurs pas saisi tout le fonctionnement du Système mis en place dans la Cité, même si j’en ai bien perçu le but et ses dérapages.
J’ai été un peu déçu de ce livre dont j’attendais tant, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas envie de lire la Déclaration, bien au contraire, voire de découvrir d’autres ouvrages de l’auteure pour me faire une meilleure idée de son univers.

Michel Lafon

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14 juillet 2012

Dystopie

La première fois que j’ai entendu parlé de cette auteure c’était pour la trilogie de La déclaration, une dystopie que j’ai très envie de lire depuis et qui a rejoint ma PAL il y a peu. Quand l’occasion m’a été donnée de lire Sentiment 26 je n’ai donc pas hésité.

Nous sommes plongé dans le cadre classique d’une dystopie (enfin classique pour ceux qui ont l’habitude de suivre mon blog ou d’en lire) c’est-à-dire un monde post-apocalyptique dans lequel la société essaye de se reconstruire. Au milieu de cette nouvelle humanité, une société est née, au milieu de murs destinés à la protéger, grandit une Cité dirigée par un Guide suprême et surveillée par un Système sensée la protéger du mal. C’est dans cette ville que vie Evie, elle a 16 ans et d’étranges rêves lui font penser qu’elle a le mal en elle et qu’elle ne mérite pas d’y vivre. Endoctrinée depuis son plus jeune âge, elle pense que ses rencontres nocturnes avec Raffy la pervertisse et que tôt ou tard, tout sera découvert et elle perdra son étiquette…


Je ressors avec un avis mitigé sur le livre, il m’a un peu déçu, je l’ai trouvé pas assez approfondi peut-être…
Evie est un personnage très attachant, pure, malgré le fait qu’elle est persuadée d’être mauvaise, de porter le mal en elle. C’est un fait une jeune fille très humaine, tout en nuances et qui n’est ni plus ni moins qu’une adolescente de 16 ans, qui commence à forger son caractère d’adulte. Caractère qui promet d’être très marqué derrière une douceur somme toute superficielle. Elle fait face aux événements qui chamboulent sa vie avec un courage qu’elle ne soupçonnait pas et se découvre plus forte, plus « grande »… Malgré l’écroulement du seul monde qu’elle aie jamais connu, elle réagi avec force et sagesse.
J’ai trouvé les personnages qui l’entourent assez fades et limite stéréotypés. Entre la mère autoritaire, le père laxiste, le petit ami sanguin, le fiancé officiel distant et le sauveur inquiétant, nous avons là une pléiade de protagonistes caricaturaux. Aucun d’eux n’a réussi à s’attirer mon intérêt ou ma sympathie, seule Evie a réussi un tirer un peu son épingle du jeu et de justesse.
L’intrigue m’a toutefois intéressée. Elle ne révolutionne pas le genre, mais je me suis laissée porter par les aventures d’Evie et jusqu’au bout j’ai voulu connaître comment elle allait s’en sortir (ou pas). Mais j’ai trouvé le tout assez plat, pas assez approfondi, je pense que l’histoire aurait gagné à être développée un peu plus et le rythme peut-être un peu ralenti. Je n’ai d’ailleurs pas saisi tout le fonctionnement du Système mis en place dans la Cité, même si j’en ai bien perçu le but et ses dérapages.
J’ai été un peu déçu de ce livre dont j’attendais tant, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas envie de lire la Déclaration, bien au contraire, voire de découvrir d’autres ouvrages de l’auteure pour me faire une meilleure idée de son univers.

Conseillé par
14 juillet 2012

Toujours aussi poignant !

J’attendais la suite et fin de cette histoire avec impatience. Intuitions m’avait chamboulée et je voulais connaître la fin des aventures d’Adam et Sarah après le Chaos.

On les retrouve deux ans après le Chaos, perpétuellement sur les routes, à fuir les autorités qui avaient tenté de faire taire Adam avant qu’il n’annonce la catastrophe et sauve des milliers de vies. Sarah est à nouveau enceinte, ils ne savent pas vraiment quand elle doit accoucher. L’hiver arrive et ils commencent tous à être fatigué. Sarah arrive à convaincre Adam d’établir leur quartier d’hiver au sein d’un campement dans lequel réside un médecin qui pourra l’aider à accoucher. Sauf que rien ne se passe comme prévu et qu’ils sont rattrapés par ceux qui les poursuivent depuis deux ans. Ils doivent alors tenter de s’échapper pour sauver leur vie et celles si précieuses de leurs enfants.


D’entrée de jeu, ce livre nous plonge dans une atmosphère d’insécurité constante. La petite famille, Adam, Sarah, Mia et les frères de Sarah sont constamment sur la route à fuir. On ressent autant la peur qu’eux. Quand ils se posent enfin un peu, on est conscient de la situation dans laquelle survit le monde. Des camps de réfugiés partout qui tentent de s’en sortir au jour le jour. Par contre, une qualité perdure, qui donne un peu d’espoir au milieu des ruines et de la faim : l’entre-aide et l’amour.
J’ai apprécié retrouver Adam et Sarah. Un peu plus murs. Les événements les ont fait grandir trop vite, à la tête d’une famille en plein chaos à 18 ans, ils ont réussi à s’en sortir. Mais Adam est un écorché vif, qui a perdu sa grand-mère dans le tremblement de terre et qui ne supporte plus de voir ces chiffres danser au-dessus des gens. Sarah est devenue la voix de sa raison, la personne qui l’apaise quand il s’emporte, le dernier rocher de sa vie.
Sarah est une femme maternelle, qui prend soin de sa tribut comme elle peut. Rassurant l’un, réconfortant l’autre, les entourant de son amour. Malgré leur fêlures tous deux possèdent une force insoupçonnable. Ils font face avec courage à chaque fois qu’une nouvelle embuche se présente sur leur route. Leurs instincts de survie et de protection ne connaissent aucune limite.
Je me suis encore une fois laissée totalement emporter par l’histoire, tremblant avec eux pour la vie de Mia et de cet enfant qui n’est pas encore né. Me révoltant avec eux face à ses gens égoïstes privilégiant la voie du plus fort, près à sacrifier tout le monde et n’importe qui pour leur propre survie. Ce livre présente le meilleur et le pire de l’humanité. Le meilleur à travers cet amour et l’entraide qui nait au milieu des plus démunis. Le pire avec ce pseudo nouveau gouvernement qui ne pense qu’à établir ne société ou seuls les plus forts auraient droit de vie.

Encore une fois l’auteur m’a transportée dans son histoire, j’étais au côté de ses personnages à chaque fois qu’ils tremblaient et je n’ai pas regretté d’avoir à attendre pour connaître enfin la fin de cette trilogie.