Manon B.

Conseillé par (Libraire)
13 octobre 2020

Malamour, une ôde à l’amour avec un grand A

Cette histoire sent tellement de choses qu’il m’est presque impossible de me les rappeler : le bois mouillé, le chlore, la rose, la vanille, les larmes, du parfum cher et du parfum moins cher, un sourire, une vague odeur métallique...

Elle sent surtout les premiers amours, ces amours qui semblent se confondre en haine. La haine de l’autre car l’amour n’est pas forcément partagé. La haine de soi car on est pas exactement la personne qu’on aurait voulu être.

"Malamour" est un roman poétiquement bouleversant qui prouve que la littérature adolescente n’a rien à envier à la littérature adulte.
"Malamour" traite de l’une des choses les plus importantes, qui nous touche tous, sans exception, que nous soyons enfant, adolescent ou adulte, l’amour.
L’amour parental, fraternel, amical, romantique, mais aussi, et surtout, l’amour que l’on porte à soi même.

Conseillé par (Libraire)
7 octobre 2020

Come little children...

Il fait nuit noire et tout le monde dort au huitième étage.

Alex, du haut de ses 11 ans, est passionné par tout ce qui fait peur. Il aime les monstres, le sang et surtout les films d’horreur !
Mais suite à une désastreuse journée d’école, Alex a pris la décision de brûler son Journal de la nuit, là où sont entreposées ses propres histoires d’horreur.

Étrangement, l’ascenseur s’arrête au 4ème étage, où Alex entend à la télé son film d’horreur préféré.

La réincarnation de la sorcière d’Hansel et Gretel va le prendre en otage ne souhaitant qu’une chose d’Alex : qu’il lui lise ses histoires car la sorcière aime les histoires qui finissent mal à moins que ça ne soit son appartement magique...

Un roman sonnant comme un conte moderne mettant en avant l’acceptation de soi chez un jeune garçon qui rentre dans cette période tant redoutée qu’est l’adolescence.

Mais c’est surtout un roman qui prône l’importance de l’imagination et ce à n’importe quel âge.

Gautier-Languereau

14,00
Conseillé par (Libraire)
5 octobre 2020

Aventuriers, de grand-père à petit-fils.

Ça y est c’est les vacances ! Qui dit vacances, dit vacances avec papi.

Et avec papi c’est toujours l’aventure.

Mais avant de partir pour l’aventure, il faut de bonnes chaussures, un grand manteau, une bonne écharpe, enfin pas une écharpe mais "L’écharpe", et un chapeau, enfin "LE chapeau", et voici l’équipement parfait de L’Aventurier.

Et après il ne reste plus qu’à marcher... Marcher... Marcher... et grimper... Grimper...Grimper...

Une belle aventure (c’est le cas de le dire) haute en couleurs où grands-parents et petits-enfants savourent simplement le bonheur d’être ensemble.

Bragelonne

19,95
Conseillé par (Libraire)
1 octobre 2020

Qui a dit que les livres n’étaient pas...vivants ?

À Austermeer, les livres ne sont pas de ceux qui restent tranquillement sur leur étagère, sans émettre de bruit. Les livres sont des grimoires dans lesquels de puissants sortilèges sont cachés. Les bibliothécaires ont pour rôle sacré de les protéger et d’empêcher quiconque de les voler.

Par un coup du sort, Elisabeth, apprentie bibliothécaire, va être accusée d’avoir détruit un des plus importants grimoires du monde des sorciers. Elle est alors forcée à comparaître devant le chancelier de la Magie en personne.

Escortée dans son périple par Nathaniel, un magister sorcier et de son serviteur, Silas, Elisabeth va voir sa vision du monde complètement se chambouler. Les sorciers ne sont peut être pas ces créatures malfaisantes qu’on lui raconte depuis son enfance.

J’ai adoré ce roman que je trouve tout bonnement, du début à la fin, GÉNIALISSIME : l’univers est original, le récit est captivant (mention spéciale pour les scènes de bataille !). Quant aux personnages : ils sont (presque) tous attachants et que dire d’Elisabeth, notre héroïne, mise à part qu’une héroïne qui sait se battre (à l’épée et pas que), ça fait du bien !

Conseillé par (Libraire)
21 septembre 2020

Les orques. Beaucoup les connaissent, sous le surnom de baleines tueuses.

Tillikum, l’orque qui a tué trois de ses soigneurs au parc nautique Sea World, est l’une des orques qui contribua au mythe des orques tueuses d’homme.

Alexandra Morton, biologiste marine d’à peine 20 ans mais surtout grande amoureuse des animaux marins et de leur capacité à communiquer, entreprend ses recherches, d’abord au Marineland de Californie, puis au Canada, près de l’Ile de Vancouver, à la découverte des orques sauvages.

Elle vit à la dure, avec son mari et son fils.
Une vie constituée d’eau, d’orques et de saumons.
Pendant plus de 20 ans, nous suivons ses découvertes sur les différents groupes d’orques, leur langage, leur rapport à la famille, leur nourriture, leur place dans les croyances amérindiennes.

Nous voyons aussi l’évolution du monde marin : les chasses et les captures des orques sauvages, l’arrivée des fermes de saumons, etc.

C’est avec tristesse et dégoût que ce récit nous plonge peu à peu dans la prise de contrôle de l’Homme sur la Nature.

Alexandra Morton nous partage dans son journal de bord sa lutte pour la protection des mers et des créatures qui la peuplent.

Merci aux éditions Marabout de nous avoir traduit cet écrit paru aux États-Unis en 2002 et de partager cette vision de l’orque comme un animal calme qui ne tue que pour se nourrir et jamais pour le plaisir (et ne s’attaque jamais à l’humain à l’état sauvage). Ce sont des créatures passionnantes qu’il faut respecter, et ce récit permet d'en prendre cruellement conscience.