In Media Vita, suivi de La dernière porte
EAN13
9782204118965
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Bibliothèque du Cerf
Langue
français
Fiches UNIMARC
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In Media Vita

suivi de La dernière porte

Cerf

Bibliothèque du Cerf

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Les deux textes ici rassemblés, « La dernière porte » et « In media vita »,
ont été publiés une première fois à plus de trente années d’intervalle. Le
premier est sous-tendu par la révolte, si ce n’est la colère, le second par la
mélancolie. L’un relate l’expérience de la captivité, l’autre celle de la
défaite. Mais tous deux disent l’expérience qu’un homme peut faire de la
guerre lorsqu’elle devient la façon dont l’historique s’introduit dans
l’existentiel. Développant ainsi une méditation de l’expérience — ce processus
de traversée —, Henri Maldiney se confronte ici au sens de l’apprentissage par
l’épreuve autant que de la puissance de l’affect. C’est pourquoi ces deux
textes ont en commun d’être écrits à la première personne : quel serait en
effet le sens d’une épreuve qui ne nous affecterait pas ? Et pour autant,
c’est bien philosophiquement que cette épreuve s’énonce, obligeant alors le
penseur à trouver les ressources conceptuelles pour la dire, autant qu’à
penser le concept de sorte qu’il laisse place à l’épreuve du pâtir.

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The two texts grouped together here, La dernière porte and In media vita, were
initially published thirty years apart. The first has an undercurrent of
indignation, if not anger the second of melancholy. One recounts the
experience of captivity, the other of defeat. But both testify to the way in
which man can experience war, when it becomes the means by which the
historical intrudes on the existential. By developing a meditation of
experience—this transitional process—Henri Maldiney tackles what it means to
learn through suffering, as well as the power of affect. Hence both texts are
written in the first person: of what value would an account of suffering be,
if it hadn’t been personally experienced? And yet, this ordeal is expressed in
philosophical terms, obliging the thinker to find the conceptual resources to
describe it, as well as to think the concept in such a way as to leave room
for the ordeal of suffering.
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