- EAN13
- 9782207106877
- Éditeur
- Denoël
- Date de publication
- 23/05/2012
- Collection
- Romans français
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
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Papier - Denoël 25,35
«Un monstre, je te dis...», lance Blaise Cendrars, lorsqu'il annonce à son ami
Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de mettre le point final à La
Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son
inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable,
celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue
l'apprenti sorcier pour le voir à l'œuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont
parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or
ou aviateurs tandis que le «grand fauve humain» parsème sa route de cadavres
de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double
démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la
folie et du génie créateur.Pendant la Grande Guerre, après son amputation,
Cendrars entreprend La Fin du monde, un «roman martien» resté inachevé, dont
sont issus le scénario de La Fin du monde filmée par l'Ange N.-D. (1919) et
son livre le plus violent, Moravagine (1926). Réunis ici pour la première
fois, ils sont accompagnés de L'Eubage, récit secret de renaissance, qui leur
est contemporain.
Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de mettre le point final à La
Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son
inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable,
celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue
l'apprenti sorcier pour le voir à l'œuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont
parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or
ou aviateurs tandis que le «grand fauve humain» parsème sa route de cadavres
de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double
démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la
folie et du génie créateur.Pendant la Grande Guerre, après son amputation,
Cendrars entreprend La Fin du monde, un «roman martien» resté inachevé, dont
sont issus le scénario de La Fin du monde filmée par l'Ange N.-D. (1919) et
son livre le plus violent, Moravagine (1926). Réunis ici pour la première
fois, ils sont accompagnés de L'Eubage, récit secret de renaissance, qui leur
est contemporain.
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