- EAN13
- 9782262071097
- Éditeur
- Tempus Perrin
- Date de publication
- 06/2017
- Collection
- Synthèses Historiques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Un livre de plus sur les malheurs de la Vendée ? Non. Mais une synthèse
accessible au plus vaste public, qui aborde tous les sujets délicats : y
a-t-il eu ou non génocide ? Etait-ce une guerre civile et, si oui, de quelle
nature ? Quel fut le rôle de Turreau, le général éradicateur ? Combien y eut-
il de victimes et comment la mémoire locale et nationale en a-t-elle tenu
compte ?
La "Vendée" est le premier "orage" idéologique qui s'abat sur la France
contemporaine et dont certaines traces sont toujours repérables. La
dénonciation du complot, la peur des ruraux, la crainte des populations
maritimes, la volonté de ruiner le pouvoir des Girondins, tant de nuées
idéologiques, historiques et sociales ont cristallisé dans un événement qui a
frappé comme la foudre et qui semblait né d'une logique inéluctable. Son
déroulement l'a confirmé : rejet de l'"ennemi", recours à la violence débridée
de la "guerre civile" et des "machines de guerre". Le travail a été achevé par
la mémoire : la "Vendée" a compté par l'échec de son action, plus que par sa
reconnaissance. La région est née de sa défaite. Et la mémoire nationale de la
Révolution s'est fabriquée autour de ce conflit emblématique autant qu'autour
de la Terreur.
Jean-Clément Martin, professeur à Paris I-Sorbonne, a notamment publié
Violence et Révolution, essai sur la naissance d'un mythe national ; Contre-
Révolution, Révolution et Nation, France 1789-1799.
accessible au plus vaste public, qui aborde tous les sujets délicats : y
a-t-il eu ou non génocide ? Etait-ce une guerre civile et, si oui, de quelle
nature ? Quel fut le rôle de Turreau, le général éradicateur ? Combien y eut-
il de victimes et comment la mémoire locale et nationale en a-t-elle tenu
compte ?
La "Vendée" est le premier "orage" idéologique qui s'abat sur la France
contemporaine et dont certaines traces sont toujours repérables. La
dénonciation du complot, la peur des ruraux, la crainte des populations
maritimes, la volonté de ruiner le pouvoir des Girondins, tant de nuées
idéologiques, historiques et sociales ont cristallisé dans un événement qui a
frappé comme la foudre et qui semblait né d'une logique inéluctable. Son
déroulement l'a confirmé : rejet de l'"ennemi", recours à la violence débridée
de la "guerre civile" et des "machines de guerre". Le travail a été achevé par
la mémoire : la "Vendée" a compté par l'échec de son action, plus que par sa
reconnaissance. La région est née de sa défaite. Et la mémoire nationale de la
Révolution s'est fabriquée autour de ce conflit emblématique autant qu'autour
de la Terreur.
Jean-Clément Martin, professeur à Paris I-Sorbonne, a notamment publié
Violence et Révolution, essai sur la naissance d'un mythe national ; Contre-
Révolution, Révolution et Nation, France 1789-1799.
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