- EAN13
- 9782369420248
- Éditeur
- Nouveau Monde éditions
- Date de publication
- 06/07/2012
- Collection
- Poche Documents
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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"L'affaire de l'opium, le trafic des piastres, les drames de Diên Biên Phu ou
de la RC4, le « Roi Jean » : dans tous ces épisodes, les services de
renseignement français ont joué un rôle majeur. Lorsque le corps
expéditionnaire français débarque sur les quais de Saïgon, le commandant
ignore qu'il s'engage dans un conflit de huit années. La guerre que les
Français vont mener dans les villes, les rizières ou les montagnes calcaires
de la Haute-Région n'a rien à voir avec les guerres européennes qu'ils
connaissent. Ainsi le 2e bureau, le SDECE, la Sûreté doivent faire preuve
d'une grande ingéniosité : ils écoutent et décryptent les communications,
intoxiquent les services ennemis, épient les mouvements de l'opposant. Ils
dirigent des centaines d'agents et d'informateurs qui doivent s'infiltrer en
territoire contrôlé par le Viêt-Minh. Parfois, ils se compromettent gravement
pour pallier leur manque de ressources ou pour trouver des informations auprès
de « rebelles » qui ne souhaitent pas les leur livrer : guerre de l'opium,
emploi de la torture, etc. Les officiers de renseignement croisent sur leur
route les « alliés » des autres services occidentaux et en premier lieu les «
Américains pas toujours tranquilles » de la jeune CIA, qui font leur
apprentissage de la guerre au Viêt-Nam. Entre les services, la coopération
s'accompagne de suspicion. Les services en Indochine constituent un vaste
archipel du renseignement décrit pour la première fois avec précision par un
historien ayant eu accès à de nombreuses archives inédites.
de la RC4, le « Roi Jean » : dans tous ces épisodes, les services de
renseignement français ont joué un rôle majeur. Lorsque le corps
expéditionnaire français débarque sur les quais de Saïgon, le commandant
ignore qu'il s'engage dans un conflit de huit années. La guerre que les
Français vont mener dans les villes, les rizières ou les montagnes calcaires
de la Haute-Région n'a rien à voir avec les guerres européennes qu'ils
connaissent. Ainsi le 2e bureau, le SDECE, la Sûreté doivent faire preuve
d'une grande ingéniosité : ils écoutent et décryptent les communications,
intoxiquent les services ennemis, épient les mouvements de l'opposant. Ils
dirigent des centaines d'agents et d'informateurs qui doivent s'infiltrer en
territoire contrôlé par le Viêt-Minh. Parfois, ils se compromettent gravement
pour pallier leur manque de ressources ou pour trouver des informations auprès
de « rebelles » qui ne souhaitent pas les leur livrer : guerre de l'opium,
emploi de la torture, etc. Les officiers de renseignement croisent sur leur
route les « alliés » des autres services occidentaux et en premier lieu les «
Américains pas toujours tranquilles » de la jeune CIA, qui font leur
apprentissage de la guerre au Viêt-Nam. Entre les services, la coopération
s'accompagne de suspicion. Les services en Indochine constituent un vaste
archipel du renseignement décrit pour la première fois avec précision par un
historien ayant eu accès à de nombreuses archives inédites.
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