- EAN13
- 9782804498900
- Éditeur
- Éditions Larcier
- Date de publication
- 16/03/2017
- Collection
- Création Information Communication
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le droit au mensonge
L’ouvrage analyse de manière transversale les cas dans lesquels une personne est légalement (parce que la loi l’autorise a priori) ou légitimement (parce qu’une juridiction l’a reconnu a posteriori) « en droit » de proférer des mensonges.
Bernard Mouffe
Éditions Larcier
Création Information Communication
Autre version disponible
-
Papier - Larcier 153,00
À côté du mensonge pernicieux (celui de l’escroquerie) figurent une série de
mensonges officieux ou légitimes, qui vont du mensonge pieux (celui du savoir-
vivre, de la politesse, de la bienséance... opérés comme lubrifiant social)
aux mensonges d’attaque ou de défense, en passant par le « mentir vrai » de la
politique, la mythomanie ou le mensonge à soi-même (dissonance cognitive).
Fonds de commerce d’une quantité de métiers [prestidigitateur, avocat,
ministre, romancier, joueur de poker, publicitaire, comédien, espion,
diplomate, homme politique... et jusqu’au Père Noël ou à Madame Soleil], le
mensonge est aujourd’hui de plus en plus universellement toléré, voire même
plébiscité.
Cet ouvrage examine dans le détail, à travers de nombreux exemples,
l’appréhension faite « en droit » de ces mensonges particuliers, selon qu’ils
portent atteinte à la crédibilité légale et nécessaire [contrefaçons, fraudes,
usurpations, simulations...] ou à la crédibilité consentie et légitime [faux,
falsifications, simulacres, impostures, duperies, bidonnages, tricheries,
dopage…].
Il ne fait pas non plus l’impasse sur le mensonge procédural, qu’il implique
la procédure pénale [droit au silence, détecteur de mensonge, immunités…] ou
la procédure civile [faux témoignage, faux serment, escroquerie au jugement…].
Et il se clôt sur la question de la vérité judiciaire et, partant, de l’erreur
judiciaire.
mensonges officieux ou légitimes, qui vont du mensonge pieux (celui du savoir-
vivre, de la politesse, de la bienséance... opérés comme lubrifiant social)
aux mensonges d’attaque ou de défense, en passant par le « mentir vrai » de la
politique, la mythomanie ou le mensonge à soi-même (dissonance cognitive).
Fonds de commerce d’une quantité de métiers [prestidigitateur, avocat,
ministre, romancier, joueur de poker, publicitaire, comédien, espion,
diplomate, homme politique... et jusqu’au Père Noël ou à Madame Soleil], le
mensonge est aujourd’hui de plus en plus universellement toléré, voire même
plébiscité.
Cet ouvrage examine dans le détail, à travers de nombreux exemples,
l’appréhension faite « en droit » de ces mensonges particuliers, selon qu’ils
portent atteinte à la crédibilité légale et nécessaire [contrefaçons, fraudes,
usurpations, simulations...] ou à la crédibilité consentie et légitime [faux,
falsifications, simulacres, impostures, duperies, bidonnages, tricheries,
dopage…].
Il ne fait pas non plus l’impasse sur le mensonge procédural, qu’il implique
la procédure pénale [droit au silence, détecteur de mensonge, immunités…] ou
la procédure civile [faux témoignage, faux serment, escroquerie au jugement…].
Et il se clôt sur la question de la vérité judiciaire et, partant, de l’erreur
judiciaire.
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