- EAN13
- 9782874022302
- Éditeur
- Mols
- Date de publication
- 24/02/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Vous vous interrogez sur la place du travail dans notre société ? Alors ce
roman est pour vous !
En suivant Justine, vous pénétrez, de l’intérieur, le monde de la consultance
: les missions, les clients, les voyages, la compétition, les team buildings,
les méthodes de management, le jargon, les fusions, les restructurations…
Justine se fait, elle aussi, petit à petit happer par le système. « Travailler
plus pour gagner plus ! » disait Sarkozy… Mais est-ce vraiment une fin en soi
?
Une faillite retentissante entraîne dans sa chute une célèbre société de
conseil. Bien qu’éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de l’épicentre
du séisme, Justine en subira, elle aussi, l’onde de choc. Consultante, par
hasard, par curiosité, et par conformisme, elle sera happée par les rythmes
endiablés que lui impose ce temple de l’excellence.
Autour d’elle, un enfer fait de luxe et de petits privilèges se construit.
Mais ce luxe a un prix. Comme celui d’allers-retours quotidiens pour croiser,
ne fût-ce que quelques minutes, un homme qui s’éloigne. Le jour est une vie
pétrie de performance. Mais, le soir, c’est l’angoisse, la solitude, et aussi
l’envie de brûler la chandelle par les deux bouts, de sortir, de décompresser,
de rire. La question qui finira par s’imposer à elle : que deviens-tu ?
Par son ton malicieux, ce roman nous amène à une remise en question de la
valeur même de notre travail et du mal-être qu’il engendre.
EXTRAIT
Quelques jours plus tôt, un des fondateurs de la start-up dans laquelle je
travaillais m’avait pressée d’envoyer mon CV. Nous étions au bord de la
faillite. Il m’avait recommandée à une de ses connaissances travaillant chez
William Arding Consulting. Au nom de la bonne conscience, il voulait
réinventer un avenir à ses salariés bientôt sans emploi. Moi, je résistais. Je
jurais mes grands dieux que, jamais, je ne vendrais mon âme à ces sociétés de
conseil obnubilées par le profit. D’ailleurs je ne reconnaissais plus mes amis
qui y avaient été engagés. Depuis leur engloutissement, ils s’étaient
transformés en hommes débordés, sérieux et coincés dans leur costume. Je
renchérissais. Moi, Justine, je n’avais pas étudié la philosophie pour, à
vingt-six ans, courir derrière les dollars. Après quelques années dans la
culture et la communication, je rêvais au mieux d’art ou d’aide humanitaire.
Mais certainement pas de devenir consultante. Pour moi, on ne consultait que
chez le médecin. J’y voyais une question de déontologie. Le monde du conseil
était à mille lieues de mes aspirations. Complaisante, je m’étais cependant
laissé convaincre par mon futur ex-employeur d’envoyer mon CV.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Elise Bussière est diplômée de philosophie.
roman est pour vous !
En suivant Justine, vous pénétrez, de l’intérieur, le monde de la consultance
: les missions, les clients, les voyages, la compétition, les team buildings,
les méthodes de management, le jargon, les fusions, les restructurations…
Justine se fait, elle aussi, petit à petit happer par le système. « Travailler
plus pour gagner plus ! » disait Sarkozy… Mais est-ce vraiment une fin en soi
?
Une faillite retentissante entraîne dans sa chute une célèbre société de
conseil. Bien qu’éloignée de plusieurs milliers de kilomètres de l’épicentre
du séisme, Justine en subira, elle aussi, l’onde de choc. Consultante, par
hasard, par curiosité, et par conformisme, elle sera happée par les rythmes
endiablés que lui impose ce temple de l’excellence.
Autour d’elle, un enfer fait de luxe et de petits privilèges se construit.
Mais ce luxe a un prix. Comme celui d’allers-retours quotidiens pour croiser,
ne fût-ce que quelques minutes, un homme qui s’éloigne. Le jour est une vie
pétrie de performance. Mais, le soir, c’est l’angoisse, la solitude, et aussi
l’envie de brûler la chandelle par les deux bouts, de sortir, de décompresser,
de rire. La question qui finira par s’imposer à elle : que deviens-tu ?
Par son ton malicieux, ce roman nous amène à une remise en question de la
valeur même de notre travail et du mal-être qu’il engendre.
EXTRAIT
Quelques jours plus tôt, un des fondateurs de la start-up dans laquelle je
travaillais m’avait pressée d’envoyer mon CV. Nous étions au bord de la
faillite. Il m’avait recommandée à une de ses connaissances travaillant chez
William Arding Consulting. Au nom de la bonne conscience, il voulait
réinventer un avenir à ses salariés bientôt sans emploi. Moi, je résistais. Je
jurais mes grands dieux que, jamais, je ne vendrais mon âme à ces sociétés de
conseil obnubilées par le profit. D’ailleurs je ne reconnaissais plus mes amis
qui y avaient été engagés. Depuis leur engloutissement, ils s’étaient
transformés en hommes débordés, sérieux et coincés dans leur costume. Je
renchérissais. Moi, Justine, je n’avais pas étudié la philosophie pour, à
vingt-six ans, courir derrière les dollars. Après quelques années dans la
culture et la communication, je rêvais au mieux d’art ou d’aide humanitaire.
Mais certainement pas de devenir consultante. Pour moi, on ne consultait que
chez le médecin. J’y voyais une question de déontologie. Le monde du conseil
était à mille lieues de mes aspirations. Complaisante, je m’étais cependant
laissé convaincre par mon futur ex-employeur d’envoyer mon CV.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Elise Bussière est diplômée de philosophie.
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