- EAN13
- 9791026705574
- Éditeur
- Champ Vallon
- Date de publication
- 29/05/2017
- Collection
- Epoques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Guerre et paix dans la France du Grand Siècle
Abel Servien : diplomate et serviteur de l’État (1591-1659)
Hélène DUCCINI
Champ Vallon
Epoques
Autre version disponible
-
Papier - Champ Vallon 29,00
Né au temps des guerres de Religion, mort à la veille de «la prise du pouvoir»
par Louis XIV, Abel Servien (1593-1659) n’est guère présent dans la galerie
des serviteurs de l’État royal, face à Richelieu et à Mazarin. Mais c’est
précisément parce qu’il est un homme de second rang qu’il nous offre un
observatoire privilégié pour étudier et comprendre la monarchie d’Ancien
Régime. Tout au long de sa carrière politique, ce magistrat dévoué à la cause
royale a en effet exercé les plus hautes responsabilités: représentant la
France au Congrès de Westphalie destiné à mettre fin à la guerre de Trente
Ans, c’est lui qui négocie sous la conduite de Mazarin et appose sa signature
au bas des traités en 1648. Pendant la Fronde (1648-1653), il est l’un des
trois ministres qui gouvernent avec la régente Anne d’Autriche en l’absence du
cardinal. Enfin, en récompense d’une fidélité à toute épreuve, il termine sa
carrière au poste stratégique de surintendant des finances, aux côtés de
Nicolas Fouquet. Remarquable parcours pour un provincial issu d’un lignage
d’officiers dauphinois! Est-ce parce qu’il est mort trop tôt pour avoir été
l’objet des poursuites menées par Colbert contre Fouquet qu’il est aujourd’hui
tombé dans l’oubli? Seules les immenses terrasse et orangerie de son château
de Meudon, racheté aux Guise et transformé, rappellent le faste des fêtes
données par le surintendant et témoignent encore d’une magnificence disparue.
Agrégée d’histoire, Hélène Duccini est maître de conférences honoraire à
l’Université Paris X Nanterre. Elle a notamment publié Faire voir, faire
croire. L’opinion publique sous Louis XIII (Champ Vallon, 2003).
par Louis XIV, Abel Servien (1593-1659) n’est guère présent dans la galerie
des serviteurs de l’État royal, face à Richelieu et à Mazarin. Mais c’est
précisément parce qu’il est un homme de second rang qu’il nous offre un
observatoire privilégié pour étudier et comprendre la monarchie d’Ancien
Régime. Tout au long de sa carrière politique, ce magistrat dévoué à la cause
royale a en effet exercé les plus hautes responsabilités: représentant la
France au Congrès de Westphalie destiné à mettre fin à la guerre de Trente
Ans, c’est lui qui négocie sous la conduite de Mazarin et appose sa signature
au bas des traités en 1648. Pendant la Fronde (1648-1653), il est l’un des
trois ministres qui gouvernent avec la régente Anne d’Autriche en l’absence du
cardinal. Enfin, en récompense d’une fidélité à toute épreuve, il termine sa
carrière au poste stratégique de surintendant des finances, aux côtés de
Nicolas Fouquet. Remarquable parcours pour un provincial issu d’un lignage
d’officiers dauphinois! Est-ce parce qu’il est mort trop tôt pour avoir été
l’objet des poursuites menées par Colbert contre Fouquet qu’il est aujourd’hui
tombé dans l’oubli? Seules les immenses terrasse et orangerie de son château
de Meudon, racheté aux Guise et transformé, rappellent le faste des fêtes
données par le surintendant et témoignent encore d’une magnificence disparue.
Agrégée d’histoire, Hélène Duccini est maître de conférences honoraire à
l’Université Paris X Nanterre. Elle a notamment publié Faire voir, faire
croire. L’opinion publique sous Louis XIII (Champ Vallon, 2003).
S'identifier pour envoyer des commentaires.