- EAN13
- 9791030405262
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 04/05/2017
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Lawrence dénonce dans cet écrit sur l'art la maladie charnelle dont, selon
lui, la Beauté est atteinte. Les arts y jetteraient un voile pudique en
refusant de représenter le corps, surtout dans sa dimension sexuelle, et se
spiritualiseraient en choisissant le paysage pour objet. L'art serait devenu
ennuyeux, dénué de passion et de sensualité. Lawrence oppose ici les maîtres
anglais, de Constable à Turner, aux Impressionnistes français qui, s’ils
n’échappent pas au cliché, ont inventé la lumière, et entretiennent un rapport
au corps, hygiénique certes, mais jouisseur. Seul Cézanne avec ses pommes
échappe aux limites imposées par l’esprit et à célébrer la matière. Avec
verve, ironie et cynisme, D.H. Lawrence plaide ici en faveur d'un art libéré
de toute entrave.
lui, la Beauté est atteinte. Les arts y jetteraient un voile pudique en
refusant de représenter le corps, surtout dans sa dimension sexuelle, et se
spiritualiseraient en choisissant le paysage pour objet. L'art serait devenu
ennuyeux, dénué de passion et de sensualité. Lawrence oppose ici les maîtres
anglais, de Constable à Turner, aux Impressionnistes français qui, s’ils
n’échappent pas au cliché, ont inventé la lumière, et entretiennent un rapport
au corps, hygiénique certes, mais jouisseur. Seul Cézanne avec ses pommes
échappe aux limites imposées par l’esprit et à célébrer la matière. Avec
verve, ironie et cynisme, D.H. Lawrence plaide ici en faveur d'un art libéré
de toute entrave.
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