- EAN13
- 9791036200960
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 18/06/2019
- Collection
- Sociétés, Espaces, Temps
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De la rente immobilière à la finance
La Société de la rue Impériale (Lyon, 1854-2004)
Loïc Bonneval, François Robert
ENS Éditions
Sociétés, Espaces, Temps
Autre version disponible
-
Papier - ENS Éditions 30,00
Doyenne des sociétés immobilières du Second Empire (antérieure même aux
sociétés parisiennes), la Société de la rue Impériale (SRI) offre la
possibilité de restituer plus de 150 ans de gestion immobilière d’un bâti «
haussmannien » dans la principale artère d’une grande ville, Lyon. De sa
création (1854) à sa disparition (2004), la SRI n’a cessé de placer la gestion
des immeubles au centre de ses activités. Cette longévité exceptionnelle
tranche avec les durées éphémères des sociétés immobilières nées dans la
foulée des politiques de grands travaux au XIXe siècle. Tout au long de son
existence, la détention d'un patrimoine immobilier d'exception lui a assuré
une rente sur laquelle elle a assis son expansion. Elle bascule
progressivement dans une logique financière à la fin des années 1960 à la
suite d’une prise de contrôle par le milieu bancaire des grosses sociétés
immobilières. Le rachat de la SRI par le fonds souverain d’Abu Dhabi achève le
processus de financiarisation d’une des pièces les plus prestigieuses de
l’immobilier lyonnais. Nourrie par des archives exceptionnelles, l’histoire de
cette société immobilière permet de retracer, dans le temps long, les
transformations des espaces urbains et de mieux comprendre le rôle du capital
financier dans la production de la ville. Elle constitue de ce fait une
approche originale de l’imbrication de l’économique et de l’urbain.
sociétés parisiennes), la Société de la rue Impériale (SRI) offre la
possibilité de restituer plus de 150 ans de gestion immobilière d’un bâti «
haussmannien » dans la principale artère d’une grande ville, Lyon. De sa
création (1854) à sa disparition (2004), la SRI n’a cessé de placer la gestion
des immeubles au centre de ses activités. Cette longévité exceptionnelle
tranche avec les durées éphémères des sociétés immobilières nées dans la
foulée des politiques de grands travaux au XIXe siècle. Tout au long de son
existence, la détention d'un patrimoine immobilier d'exception lui a assuré
une rente sur laquelle elle a assis son expansion. Elle bascule
progressivement dans une logique financière à la fin des années 1960 à la
suite d’une prise de contrôle par le milieu bancaire des grosses sociétés
immobilières. Le rachat de la SRI par le fonds souverain d’Abu Dhabi achève le
processus de financiarisation d’une des pièces les plus prestigieuses de
l’immobilier lyonnais. Nourrie par des archives exceptionnelles, l’histoire de
cette société immobilière permet de retracer, dans le temps long, les
transformations des espaces urbains et de mieux comprendre le rôle du capital
financier dans la production de la ville. Elle constitue de ce fait une
approche originale de l’imbrication de l’économique et de l’urbain.
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