- EAN13
- 9791036204234
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 07/02/2022
- Collection
- La croisée des chemins
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - ENS Lyon 25,00
La passion de l’unité : tel semble avoir été l’un des principaux moteurs de
l’activité diplomatique et intellectuelle du cardinal Nicolas de Cues
(1401-1464). Grande figure de l’humanisme naissant, ce dernier n’a de cesse de
promouvoir la paix religieuse et d’en penser les fondements théoriques dans
une époque troublée : deux de ses grands traités, La Paix de la foi, Le
Tableau ou la vision de Dieu, écrits en 1453, année de la chute de
Constantinople, présentent ainsi un étonnant contrepoint à la gravité des
événements. Héritier tardif de toute la théologie négative chrétienne, le
penseur croit reconnaître en un Dieu ineffable le principe et l’instrument de
la concorde à l’œuvre dans le monde, jusque dans les rapports entre les hommes
de cultures et de croyances diverses. Les textes qui composent cet ouvrage
sont autant de contributions méthodologiques diverses à la compréhension de ce
qui justifie et éclaire un tel irénisme religieux et philosophique. Fondés sur
l’analyse des rapports entre l’unité, principe et fin de l’être, du connaître
et de l’agir - la concorde -, et les capacités conjecturales de la pensée
humaine à saisir cette unité en Dieu, ils tentent d’éprouver la cohérence et
l’intérêt des propositions philosophiques de Nicolas de Cues dans les
différents champs qu’elles traversent : l’ecclésiologie, la littérature
utopique, l’esthétique, la métaphysique, la connaissance symbolique, les
mathématiques.
l’activité diplomatique et intellectuelle du cardinal Nicolas de Cues
(1401-1464). Grande figure de l’humanisme naissant, ce dernier n’a de cesse de
promouvoir la paix religieuse et d’en penser les fondements théoriques dans
une époque troublée : deux de ses grands traités, La Paix de la foi, Le
Tableau ou la vision de Dieu, écrits en 1453, année de la chute de
Constantinople, présentent ainsi un étonnant contrepoint à la gravité des
événements. Héritier tardif de toute la théologie négative chrétienne, le
penseur croit reconnaître en un Dieu ineffable le principe et l’instrument de
la concorde à l’œuvre dans le monde, jusque dans les rapports entre les hommes
de cultures et de croyances diverses. Les textes qui composent cet ouvrage
sont autant de contributions méthodologiques diverses à la compréhension de ce
qui justifie et éclaire un tel irénisme religieux et philosophique. Fondés sur
l’analyse des rapports entre l’unité, principe et fin de l’être, du connaître
et de l’agir - la concorde -, et les capacités conjecturales de la pensée
humaine à saisir cette unité en Dieu, ils tentent d’éprouver la cohérence et
l’intérêt des propositions philosophiques de Nicolas de Cues dans les
différents champs qu’elles traversent : l’ecclésiologie, la littérature
utopique, l’esthétique, la métaphysique, la connaissance symbolique, les
mathématiques.
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