- EAN13
- 9783833137440
- ISBN
- 978-3-8331-3744-0
- Éditeur
- Ullmann
- Date de publication
- 23/07/2007
- Collection
- Maîtres de l'art italien
- Nombre de pages
- 140
- Dimensions
- 25,9 x 22,2 x 1,2 cm
- Poids
- 575 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 750
- Fiches UNIMARC
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« J'ai toujours trouvé étrange que cet artiste qui faisait danser et courir autour de lui ces figures qu'il avait créées, fût lui-même chagrin et misanthrope. Il vivait retiré dans son monde de couleurs, son imagination devenait enjouée et sereine dès qu'il prenait le pinceau. Je l'ai souvent remercié en mon for intérieur pour ses romances, pour ses danses et ses si jolies chansons à boire ; après avoir contemplé ses tableaux, j'ai souvent senti la vie s'animer plus aimablement autour de moi. »
(Wilhelm Heinrich Wackenroder)
Au nord des Alpes, aucun artiste n’a marqué la peinture du XVIIIe siècle autant qu’Antoine Watteau (1684-1721). Au cours de sa période de création qui dura à peine plus d’une décennie, il peignit avec une grande sensibilité des petits tableaux à l’atmosphère enjouée, pleins d’esprit et de charme retenu et exerça ainsi une grande influence sur son époque. Dans une période de mutation, voire de décadence du pouvoir à la fin du règne de Louis XIV, Antoine Watteau pressentit ce qui allait suivre : un affinement de l’esprit et de la perception, l’époque des Lumières, et avec elle, de nouvelles conceptions de la justice sociale. Sous l’apparence plaisante de sa peinture, on décèle le germe de ce qui devait conduire, à la fin du XVIIIe siècle, à la Révolution française.
(Wilhelm Heinrich Wackenroder)
Au nord des Alpes, aucun artiste n’a marqué la peinture du XVIIIe siècle autant qu’Antoine Watteau (1684-1721). Au cours de sa période de création qui dura à peine plus d’une décennie, il peignit avec une grande sensibilité des petits tableaux à l’atmosphère enjouée, pleins d’esprit et de charme retenu et exerça ainsi une grande influence sur son époque. Dans une période de mutation, voire de décadence du pouvoir à la fin du règne de Louis XIV, Antoine Watteau pressentit ce qui allait suivre : un affinement de l’esprit et de la perception, l’époque des Lumières, et avec elle, de nouvelles conceptions de la justice sociale. Sous l’apparence plaisante de sa peinture, on décèle le germe de ce qui devait conduire, à la fin du XVIIIe siècle, à la Révolution française.
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