- EAN13
- 9782849226865
- ISBN
- 978-2-84922-686-5
- Éditeur
- Fabert
- Date de publication
- 05/10/2023
- Collection
- PENSER LE (1)
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 21 x 14,5 x 1,6 cm
- Poids
- 237 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Après l'abîme... Le pouvoir de la mémoire traumatique
Préface de Eva Thomas
Postface de Jean-Paul Mugnier
Fabert
Penser Le
Offres
« Un soir, alors que je suis une petite fille de neuf ans qui
s’apprête à s’endormir dans sa chambre, sa voix déchire
le silence et m’invite à le rejoindre. Tétanisée, je ne sais
que répondre. Pourquoi mon corps refuse-t-il de bouger ?
Pourquoi me bloque-t-il ? Moment étouffé sur-le-champ,
que ma conscience déterrera trente-cinq ans plus tard.
Des années durant, mon corps a crié sans relâche
ce que mon cerveau s’est ingénié à taire et à enfouir
dans les profondeurs de mon inconscient. Angoisses
soudaines, maux de ventre, crises de panique, hypervigilance...
autant d’indices douloureux qui ponctuèrent mon
adolescence et ma vie de femme.
Le jour où ma soeur me révéla son lourd secret, ma
mémoire traumatique s’est éveillée. Au milieu du ressac
acide de mes souvenirs, je peux enfin mettre des mots
sur mes maux et amorcer un travail de libération. En
restituant la généalogie de mes troubles et les éclats
de ma mémoire traumatique qui émerge graduellement
de l’obscurité. Enfin savoir qui je suis et entreprendre le
chemin de l’acceptation : passer de la survie à prendre
goût à la vie. »
s’apprête à s’endormir dans sa chambre, sa voix déchire
le silence et m’invite à le rejoindre. Tétanisée, je ne sais
que répondre. Pourquoi mon corps refuse-t-il de bouger ?
Pourquoi me bloque-t-il ? Moment étouffé sur-le-champ,
que ma conscience déterrera trente-cinq ans plus tard.
Des années durant, mon corps a crié sans relâche
ce que mon cerveau s’est ingénié à taire et à enfouir
dans les profondeurs de mon inconscient. Angoisses
soudaines, maux de ventre, crises de panique, hypervigilance...
autant d’indices douloureux qui ponctuèrent mon
adolescence et ma vie de femme.
Le jour où ma soeur me révéla son lourd secret, ma
mémoire traumatique s’est éveillée. Au milieu du ressac
acide de mes souvenirs, je peux enfin mettre des mots
sur mes maux et amorcer un travail de libération. En
restituant la généalogie de mes troubles et les éclats
de ma mémoire traumatique qui émerge graduellement
de l’obscurité. Enfin savoir qui je suis et entreprendre le
chemin de l’acceptation : passer de la survie à prendre
goût à la vie. »
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