- EAN13
- 9782916359151
- ISBN
- 978-2-916359-15-1
- Éditeur
- Oisaux de Papier
- Date de publication
- 06/11/2007
- Collection
- DES LIVRES ET V
- Nombre de pages
- 120
- Dimensions
- 15 x 15 x 0,9 cm
- Poids
- 163 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 641.814
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commander
Quand le jeune Henry perdit ses parents, il fut recueilli par son oncle et
sa tante, les Gargottier, qui tenaient une abominable cantine dans une banlieue improbable.
Dès qu’il fut en âge de travailler, il fut retiré de l’école et mis à la plonge. Dix heures par jour devant un évier, entouré de poubelles, cela incite à l’évasion. Alors, Henry rêvait de cuisine, la bonne cuisine du restaurant de ses parents dont il gardait en mémoire les goûts et les odeurs. Rien à voir avec l’immangeable ragougnasse que servaient les Gargottier dans leur établissement. Mais, dans cette zone industrielle, c’était le seul « restaurant » à des lieues à la ronde et les usines, de l’autre côté de la rue, n’avaient pas de cantine.
Aussi, l’affaire des Gargottier marchait-elle très fort, matin, midi et soir, les ouvriers d’en face faisant les 3/8. Le soir, tard, lorsqu’il rentrait fourbu dans la soupente qui lui servait de chambre, Henry adressait une prière à ses parents qui devaient, selon lui, se trouver quelque part au paradis
des vrais gastronomes, avec Escoffier, Curnonsky, Taillevent, Lucullus, Bernard Loiseau et quelques autres…
sa tante, les Gargottier, qui tenaient une abominable cantine dans une banlieue improbable.
Dès qu’il fut en âge de travailler, il fut retiré de l’école et mis à la plonge. Dix heures par jour devant un évier, entouré de poubelles, cela incite à l’évasion. Alors, Henry rêvait de cuisine, la bonne cuisine du restaurant de ses parents dont il gardait en mémoire les goûts et les odeurs. Rien à voir avec l’immangeable ragougnasse que servaient les Gargottier dans leur établissement. Mais, dans cette zone industrielle, c’était le seul « restaurant » à des lieues à la ronde et les usines, de l’autre côté de la rue, n’avaient pas de cantine.
Aussi, l’affaire des Gargottier marchait-elle très fort, matin, midi et soir, les ouvriers d’en face faisant les 3/8. Le soir, tard, lorsqu’il rentrait fourbu dans la soupente qui lui servait de chambre, Henry adressait une prière à ses parents qui devaient, selon lui, se trouver quelque part au paradis
des vrais gastronomes, avec Escoffier, Curnonsky, Taillevent, Lucullus, Bernard Loiseau et quelques autres…
S'identifier pour envoyer des commentaires.