Echiquiers d'encre : le jeu d'échecs et les lettres, XIXe-XXe siècle
EAN13
9782600002899
ISBN
978-2-600-00289-9
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Histoire des Idées et Critique Littéraire
Nombre de pages
608
Dimensions
22,2 x 15,2 cm
Poids
1000 g
Fiches UNIMARC
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Echiquiers d'encre : le jeu d'échecs et les lettres, XIXe-XXe siècle

Droz

Histoire des Idées et Critique Littéraire

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Trente-deux études - pour trente-deux pièces d'ébène et d'ivoire - sont consacrées aux poètes (Eliot, Borges, Roubaud), auteurs de théâtre (Yeats), de bande dessinée (Hergé), et romanciers, d'expression française (Segalen, Roussel, Beckett, Gracq, Ouologuem, Caillois, Gary, Perec, Séry), anglaise (Poe, Carroll, Hardy, Faulkner), espagnole (Cortázar, Arrabal), italienne (Boito, Bontempelli, Calvino, Maurensig), allemande (Zweig, Dürrenmatt), et russe (Nabokov). Alors que trois essais préliminaires soulignent les apports déterminants de la poétique mallarméenne, de la linguistique saussurienne et de la philosophie wittgensteinienne pour l'élaboration d'une réflexion de la modernité accordant une place centrale au registre ludique, la très riche thématique échiquéenne au cinéma est également présentée par deux études sur le Russe Wsevolod Poudovkine et le Suédois Ingmar Bergman. La préface de George Steiner donnant au tout une ouverture de grand maître.Extraits d'un article paru dans "Le monde" du 1er janvier 1999 : L'ECHIQUIER INVISIBLE, "(...) Quiconque souhaite en apprendre un peu plus sur les étranges et multiples liens tissés entre l'art, la philosophie et les échecs se procurera aussitôt ces Echiquiers d'encre publiés sous la direction de Jacques Berchtold, professeur à l'université de Genève, qui a réuni dans ce volume trente-deux études consacrées aussi bien à Descartes qu'à Lewis Carroll, à Mallarmé qu'à Beckett, à Zweig qu'à Hergé, à Poudovkine qu'à Ingmar Bergman. (...) Une question n'a cessé de hanter tous les forcenés des échecs : contre qui joue-t-on? Quelle est l'identité de l'Adversaire essentiel, à la fois familier et inquiétant, à la fois reflet de soi-même et altérité énigmatique, dont on pressent qu'il aura finalement le gain de l'ultime partie décisive? C'est à cette question que tente de répondre Jacques Berchtold en convoquant la Mort, comme on le fit au Moyen Age, ou le Diable, comme le suggère la tradition romantique."Roland Jaccard **********************************************************Extraits d'un article paru dans "24 heures", le mardi 15 décembre 1998: QUAND LE JEU DES ROIS FÉCONDE LES CASES LITTÉRAIRES, "Echiquiers d'encre est un ouvrage collectif qui réunit des études fascinantes sur les rapports obliques entre échecs et littérature. Ces 32 études (écho aux 32 pièces du jeu d'échecs) réunies sous la direction de Jacques Berchtold, professeur d'université et brillant maniaque, qui signe une passionnante introduction multipliant les pistes parallèles, n'ont pas à être lues linéairement. Mais sont plutôt à parcourir cavalièrement, à la manière d'un répertoire de parties, pour découvrir les mille et une façons de réfléchir les échecs dans le miroir des lettres : symbolisme des pièces, jeu de la métaphore, système clos sur lui-même, analogie dialectique, notions de règles et autres combinaisons savantes qui rendent cette confrontation fructueuse. (...) Fouillées, savantes, voire alambiquées comme un mat en treize coups, ces études à cheval sur les cases les plus folles (...) révèlent également l'aptitude royale des universitaires à créer des problèmes insolubles, mais truffés de variantes infinies." Boris Senff.
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